Mis en place en 2007, le Système d'Informations Halieutiques de Guadeloupe (SIH-G) est le réseau pluridisciplinaire d'observation des ressources halieutiques et de leurs usages de l'Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). De par sa mission, il contribue à une exploitation durable de nos ressources. Consciente de son importance, la Région Guadeloupe a participé à sa création, mais aussi le finance à hauteur de 200 000 euros par an depuis 2007.
Le SIH-G a pour mission est de permettre la connaissance, l’évaluation, et la mise en valeur des ressources halieutiques, c’est-à-dire vivant dans les milieux aquatiques marins ou d’eau douce exploitées par l’homme (pêche, aquaculture). Aussi, il met de nombreuses informations à disposition de l'ensemble des programmes de recherche et soutient les missions d'avis et d'expertise halieutique. Il élabore également des indicateurs intégrés sur les pêcheries à destination de tous les acteurs de la filière pêche et du grand public.
Le SIH-G livre des informations primordiales pour une exploitation durable de nos ressources halieutiques. Trois enjeux ont été identifiés :
- le développement d’alternatives à la surexploitation des plateaux insulaires, comme l’utilisation de dispositifs de concentration de poissons (DCP) et la mise en place d’aires marines protégées et de zones de cantonnement
- l’évaluation de stocks partagés, possible grâce à la mise en commun des données statistiques de pêche
- l’harmonisation de la gestion régionale des ressources, mais aussi des pratiques de pêche, pour pérenniser l’emploi dans la filière.
Depuis sa mise en place, la Région Guadeloupe soutient activement SIH-G qui remplit, avec efficacité, des missions de collecte et de partage d’importance pour notre archipel, mais aussi pour l’ensemble de la Caraïbe. L’objectif de la collectivité régionale est de pouvoir transformer ce réseau en un véritable observatoire économique, outil stratégique de valorisation de la production.
Il convient de préciser que le SIG-H est financé par des fonds régionaux – à hauteur de 200 000 euros, mais aussi nationaux et européens.
