IGUAVIE : Le Président de Région à l’écoute des difficultés de la filière viande

Mercredi 18 mai 2016, Ary Chalus a reçu des représentants de l’Interprofession Guadeloupéenne de la Viande et de l’élevage (IGUAVIE) concernant les difficultés que rencontre la filière viande en Guadeloupe.


En effet, les professionnels de l’élevage font actuellement face à plusieurs freins à leur développement, parmi lesquels l’absence de visibilité dans le financement de l’encadrement technique des appels d’offres des éleveurs, l’absence de rétroactivité dans l’attribution des subventions du FEADER, la mise en marché des productions bovine, porcine et de l’œuf, ou encore la pression de la grande distribution et des importateurs d’épaule de porc et de jambon supérieur en tranches sur les bas prix appliqués. Il en résulte une baisse de la vente des produits locaux.

Aussi, l’IGUAVIE a sollicité l’accompagnement de la Région Guadeloupe pour :

  • Favoriser la commercialisation de ses produits sur le marché local, par le biais d’un décrochage des prix en faveur du consommateur,
  • Faciliter l’accès de la production de viande locale dans les caisses des écoles,
  • Réviser à la hausse les taux d’octroi de mer sur les produits d’élevage importés,
  • Regrouper la production des filières pour leur donner plus de force et faciliter la mise en marché.

Pour rappel, l’IGUAVIE est  née en 2004 de la volonté des professionnels de l’élevage de structurer leur profession en Guadeloupe. Elle regroupe les 8 filières de production : apiculture, aquaculture, bovine, caprine-ovine, cunicole, oeuf, porcine, volailles de chair.

Le Président de Région pour qui la production et la consommation locale sont des fers de lance d’une économie durable et responsable, s’est engagé à leur apporter  son soutien en proposant les recommandations nécessaires auprès des distributeurs et des collectivités. Notre forte dépendance alimentaire aux importations (près de 85% pour l’élevage en 2014 contre 79 % en 2004 et seulement 40% en 1980 !) illustre la vulnérabilité croissante de notre territoire et maintient dans la précarité une part importante de nos agriculteurs et éleveurs.

La Région Guadeloupe doit réunir les conditions favorables pour que les exploitations existantes se développent et que de nouvelles puissent être créées.