52ème Congrès de la Caribbean Food Crops Society

Du 10 au 16 juillet, la Guadeloupe acceuille le 52ème Congrès international de la Caribbean Food Crops Society. Cette année, l’INRA Antilles-Guyane en est l’organisateur et attend entre 250 et 300 congressistes du monde entier.


Grace à l’INRA Antilles-Guyane, la Guadeloupe peut s’enorgueillir de recevoir, du 10 au 16 juillet, le 52ème Congrès International de la Caribbean Food Crops Society.

Le thème retenu pour cette 52ème édition, « Cap sur l’Agroécologie et la Bio Economie dans le Caraïbe » est non seulement d’actualité mais surtout en parfait accord avec notre volonté d’impulser une politique agricole durable, respectueuse de l’environnement et source de développement économique.

L’agriculture est une priorité régionale!

L’agriculture a été, et doit redevenir, un secteur stratégique. Dans notre projet politique, c’est un élément incontournable si l’on veut développer durablement la Guadeloupe. Bien structurée, l’activité agricole contribue à gérer nos ressources naturelles et ce, au cœur de nos territoires. Nous avons pu constater la grande qualité et la diversité des cultures maraîchères, arboricoles, horticoles et des produits d’élevage mis en œuvre par nos agriculteurs.

En effet ; nous disposons d’une faune et d’une flore exceptionnelle ; notre biodiversité représente l’un des leviers de développement les plus puissants que nous ayons à porter de main.

L’agriculture Caribéenne semble donc bien armée pour faire face à cet immense défi : nourrir nos populations tout en préservant nos ressources naturelles pour les générations futures.

L’utilisation des plantes, au titre de produits alimentaires (agro-transformés ou pas), d’huiles essentielles, de cosmétiques ou de médicaments, avec la reconnaissance de la pharmacopée ultramarine, constitue un pilier majeur pour le développement économique de nombreuses entreprises en Guadeloupe.

L’agriculture est un secteur pourvoyeur d’emplois, surtout si l’on tient compte des potentialités de développement. Et ce d’autant que nous importons plus de 80% de notre alimentation. C’est notre responsabilité à tous d’œuvrer à réduire significativement ce chiffre!

Aussi et sans renier nos filières d’exportations, nous souhaitons, au côté d’une agriculture conquérante à l’export, une agriculture au service de l’alimentation des Guadeloupéens : c’est d’abord bon pour la santé et c’est aussi un formidable levier pour l’emploi local.

C’est donc tout naturellement que le secteur agricole est au centre du projet de croissance verte et bleue que nous portons.

Nous nous engageons à avoir des rencontres permanentes et récurrentes avec tous les acteurs. Qu’il s’agisse des chercheurs de l’INRA, du CIRAD ou de l’Université, des représentants de la chambre d’agriculture, des melonniers, du collectif assofwi ou de l’UGPBAN, nos discussions portent toujours sur le développement durable de nos filières agricoles. La Région Guadeloupe, que nous voulons stratège, doit être garante, aux côtés des agriculteurs, de la cohérence et de la soutenabilité de la production agricole.

Grâce à vos travaux de recherches et à l’abnégation de nos agriculteurs, la Région Guadeloupe pourra consolider le travail d’innovation et de conquête de nouveau marché amorcé par nos entreprises agricoles pour stimuler la création d’emplois grâce à une valorisation raisonnée et efficiente de notre biodiversité, marine et terrestre.

La Guadeloupe a été une puissance agricole, elle doit le redevenir!