8e CONFÉRENCE TERRITORIALE DE L’ACTION PUBLIQUE Le plan de convergence et de transformation de la Guadeloupe sera signé avant le 31 décembre 2018

Suite à la Conférence Territoriale de l’Action Publique qui s’est tenue ce jour à l’Hôtel de Région, les parties présentes, Conseil régional, Conseil départemental, Établissements publics de coopération et État, ont confirmé leur accord pour co-élaborer et signer, avant le 31 décembre 2018, un plan de convergence et de transformation établi sur 10 ans.


Le plan de convergence a pour objectifs de résorber les écarts de niveaux de développement en matières économique, sociale, sanitaire, de protection et de valorisation environnementale, ainsi que la différence d’accès aux soins, à l’éducation, à la formation professionnelle, à la culture, aux services publics, aux nouvelles technologies et à l’audiovisuel entre le territoire hexagonal et la Guadeloupe. Il vise également à réduire les écarts de niveaux de vie et de revenus.

Le plan de convergence et de transformation fixe les orientations et précise les mesures et actions visant à déployer ces objectifs de manière opérationnelle. Il a donc pour objectif de partager une stratégie de territoire de moyen terme entre l’État, le Conseil régional, le Conseil départemental et les EPCI. Il est assorti d’un plan d’actions opérationnel visant à définir, cofinancer et mener à terme des projets permettant de réduire les écarts de développement constatés entre la Guadeloupe et l’hexagone.

Le plan de convergence et de transformation embrasse donc les enjeux majeurs de la Guadeloupe et les préoccupations des habitants, tels que l’emploi, l’eau, les déchets, les transports, ou encore l’attractivité́ du territoire. Il s’appuie sur les documents de planification du territoire dont le SAR, et le SRDEII (schéma régional de développement économique d’innovation d’internationalisation) voté en décembre 2016.

Le plan de convergence et de transformation de la Guadeloupe s’établit sur 10 ans et verra donc s’adosser 3 contrats de convergence successifs d’une durée respective de 2 ans puis de 4 ans chacun. Cette stratégie permet d’éviter l’obsolescence d’un diagnostic partagé mais évolutif et de se fixer des échéances acceptables, tant pour les collectivités que pour les habitants.