Le vendredi 10 décembre 2010 à 11h30, à la Salle Georges TARER, à Lauricisque, les acteurs de la rénovation urbaine étaient réunis afin de concrétiser leurs actions auprès des publics concernés par la rénovation urbaine.
Quand les rénovations urbaines de Pointe-à-Pitre et des Abymes peuvent être porteuses d'emploi aux habitants ciblés par ces grands chantiers. C'est autour de cette initiative pour le retour à l'activité pérenne que ce sont retrouvés le président du Conseil régional, Victorin LUREL et les acteurs des rénovations urbaines des Abymes et de pointe-à-Pitre, ce vendredi 10 décembre, à la salle Georges TARER, à Lauricisque. Tous ensemble ils ont signé un protocole pour la formation, l'insertion et l'emploi pérenne dans les opérations de rénovation urbaine de Guadeloupe. Un engagement fort pour l'emploi, en direction des personnes ciblées par ces rénovations et qui parfois sont éloignés de toute activité, depuis trop longtemps.
Agence Régionale de la Rénovation Urbaine, SIG, SEMSAMAR, SIKOA-HLM-SP-HLM, Fédération Régionale du BTP de Guadeloupe, maires des Abymes et de Pointe-à-Pitre, ils avaient tous fait le déplacement pour signer aux côtés de la Région Guadeloupe ce protocole les engageants à prendre en compte sur ces chantiers le retour à l'emploi de chômeurs, de bénéficiaires de minima sociaux ou encore de jeunes issus de ces zones sensibles. Outre le fait d'améliorer les conditions de vie des habitants de ces quartiers concernés par la rénovation, il s'agit aussi de les accompagner dans un parcours professionnel pérenne. En effet, ces rénovations des Abymes et de Pointe-à-Pitre représentent à elles deux plus de 800M€ de travaux, soit plusieurs milliers d'emploi en perspective, a fait judicieusement remarqué le président de l'ANRU. Deux chantiers accompagnés par la collectivité régionale à hauteur de 30M€ chacun, et qui désormais bénéficieront de l'implication du Conseil régional sur le volet insertion.
Ainsi, la Région Guadeloupe se mobilisera sur les dispositifs de formation spécifiques à mettre en œuvre pour favoriser le retour à l'emploi de ces hommes et de ces femmes, issus des ces zones urbaines sensibles, a précisé le président de Région. En effet, ces publics n'ont malheureusement pas les qualifications requises pour intégrer les entreprises qui travailleront sur ces chantiers.
De son côté Jacques BANGOU, maire de Pointe-à-Pitre, a expliqué qu'il fallait aller plus loin, et anticiper les sorties des chantiers d'insertion. Surtout que de nouveaux métiers comme le désamiantage des bâtiments connaissent un réel essor dans l'archipel.
