Lundi 15 avril 2019- Présentation du renforcement parasismique du lycée de Baimbridge dans le cadre du plan séisme Antilles
Madame la Ministre, ma chère Annick
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Recteur d’Académie, Monsieur FOURAR, Monsieur le Proviseur, mon cher Jean,
Mesdames, Messieurs, les parlementaires, les élus, les présidents de fédération, les chefs d’entreprise Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités
Cher-e-s lycéennes, chers lycéens
La force d'une société réside dans sa capacité à reconnaître les siens, à les aider à s’élever, à se construire. En ces temps souvent marqués par les crises, les tragédies, il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers !
Une société juste qui met en avant sa jeunesse, en lui donnant tous les moyens de réussir.
C’est fort de ce constat que la Région Guadeloupe a mis un point d’honneur à favoriser l’accès à l’apprentissage de tous, dans un cadre agréable et sécurisé.
C’est tout le sens de notre présence ici au lycée de Baimbridge, construit dans les années 1970, et dont le projet de restructuration et de renforcement parasismique arrivera à son terme en 2023, laissant place à la cité scolaire de Baimbridge pour un coût global d’environ 170 M€ TTC (103 M€ pour le LGT et 67 M€ pour le LPO).
Où l’État, nous accompagne au titre des Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs, (FPRNM) dans le cadre du Plan Séisme Antilles tout comme nos partenaires je pense à l’Europe, EDF, l’ADEME, Baimbridge.
Des bâtiments qui répondront à la catégorie d'importance 3, conçus pour résister à un séisme de grande importance, et qui pourront être un lieu de "refuge" en cas d'évènement majeur.
Dotés d’équipements communs : tels que le gymnase, terrain de sport, salle d'examen, positionnés de manière stratégique afin qu'ils puissent être mis à disposition en dehors de la période scolaire pour l’accès du plus grand nombre à la culture, au sport, aux loisirs pour tous, répondant ainsi à notre objectif de réduction des inégalités sociales et territoriales.
Cette visite ministérielle sur le chantier du lycée nous permet de faire un point d’étape dans le cadre du Plan Séisme Antilles (PSA), mais aussi de réaffirmer notre vision globale pour le territoire.
En effet, construire à travers l’éducation l’avenir de nos enfants est une noble tâche et une responsabilité importante qui ne s’effectue pas sans difficultés.
C’est pourquoi le budget consacré aux politiques en matière d’éducation occupe le troisième poste des dépenses de la Collectivité Régionale après les dépenses générales de fonctionnement et le budget lié à la formation professionnelle et à l’apprentissage.
Par ailleurs, répondre au défi de l’éducation nous a aussi engagés à poursuivre des actions visant à renforcer la sécurité de nos compatriotes.
Nous l’avons démontré en faisant de l’aménagement et du rééquilibrage du territoire notre priorité, à l’image des 8 millions d’euros annuels consacrés à la réalisation d’opérations de rénovation et de petits aménagements des lycées avant les rentrées scolaires.
Nous l’avons démontré aussi en faisant de la reconstruction des infrastructures et la gestion du parasismique des groupes scolaires et des lycées une priorité dans la mise en œuvre des politiques publiques pour l’appui aux communes.
Je pense au groupe scolaire du Bourg de Vieux-Habitants en 2016, au groupe scolaire Augustin Féler à Vieux-Fort en 2017, au groupe scolaire Macaille à Anse-Bertrand l’année dernière, à Calvaire à Baie-Mahault et Baimbridge aujourd’hui, autour d’un chantier inédit à l’échelle des Antilles et dans la Caraïbes.
Nous avons le devoir d'améliorer les équipements structurants et d’offrir aux élèves, aux chefs d’établissement, aux enseignants et au personnel pédagogique les conditions de travail optimales, et ce sur l’ensemble du territoire. Je veux saluer leur engagement au quotidien aux côtés de nos jeunes.
Chère Annick, la situation des écoles, au regard du risque sismique, rend indispensable un investissement sur le long terme ! Ainsi, la Région Guadeloupe s’inscrit dans une démarche volontariste, auprès des communes dans un plan séisme régional, qui concerne la reconstruction ou le confortement parasismique des écoles de premier cycle, mais aussi certains diagnostics opérationnels.
Nous intervenons à double titre, à la fois par des opérations portées en maîtrise d’ouvrage.
Ainsi, 23 M€ sont mobilisés sur 2 ans et portent à ce jour sur 5 écoles : Désirade, Vieux-Fort, Trois-Rivières, Pointe-Noire, Capesterre de Marie-Galante.
Mais aussi part du financement, et ce sont près de 14 M€ engagés pour la période 2017/2021 sur 30 groupes scolaires.
Les investissements régionaux sont ainsi de 37 M€, ce qui est unique et novateur dans le cadre du Plan Séisme Antilles 2.
Il nous faut aller plus loin et je sais que cette volonté répond à votre objectif « 0 Vulnérabilité », inscrit dans la trajectoire 5.0.
Enfin, la mise en œuvre du "Plan Séisme Régional" permet également d’exercer un effet levier considérable sur l’économie, multiplié par 10 par rapport à l'investissement ! Je pense aux actions de formations qui sont mises en place au profit des artisans notamment.
Je veux saluer à ce titre le savoir-faire des entreprises guadeloupéennes qui s’investissent pleinement sur ces différents chantiers dont celui qui nous rassemble.
Je salue la présence ici de Monsieur Gardharkan José Président de la FRBTP, Monsieur BOUSSIN pour la SEMAG, Monsieur ERLON (ICM), Monsieur NAGAM (FTPE).
Au moment de conclure, je dirai que l’éducation n’a pas de prix parce que la jeunesse n’a pas de prix. La jeunesse est notre priorité. Elle est la ressource la plus riche et la plus précieuse que nous possédons.
Elle est l’avenir de notre île.
Chers lycéens vous l’aurez compris. Il nous appartient de vous aider à concrétiser vos rêves, vos ambitions par des investissements concrets et audacieux.
Soyez sûrs que la visite d’aujourd’hui en est l’illustration parfaite !
Je vous remercie de votre attention.
Ary CHALUS
Président de la Région Guadeloupe
