Le Président de Région salue la fin de deux conflits sociaux majeurs et appelle à un renforcement du dialogue social en Guadeloupe
Alors qu’il prononçait son discours à l’adresse des forces vives de Guadeloupe à l’Hippodrome Saint-Jacques d’Anse-Bertrand, le Président de Région Ary Chalus s’est félicité de l’annonce de la signature d’un protocole d’accord entre les salariés grévistes de Milénis et la direction du groupe SAFO, après 77 jours de mobilisation.
Sans faire d’ingérence dans les conflits privés, il appartient désormais à tout un chacun de travailler de concert à la modernisation des liens patronat-salarié en plaçant l’humain au cœur de l’organisation.
Par ailleurs, Ary Chalus salue la volonté d’apaisement du Président de l’intersyndicale des taxis (Jocelyn Bourgarel), à la hauteur des enjeux touristiques de notre territoire.
En effet au moment où les efforts de la Région Guadeloupe, du Comité de tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG), de l’Aéroport Pôle Caraïbes, et du Grand Port Maritime se traduisent concrètement par des chiffres exceptionnels du secteur touristique, il convient de tout mettre en œuvre pour constituer ensemble un pacte de confiance afin que chacun profite des retombées de l’activité touristique ; et singulièrement les artisans-taxis.
Le Président de Région proposera que la problématique actuelle de la croisière soit abordée lors de la prochaine Conférence Territorial de l’Action Publique (CTAP), afin de débattre en présence des tous les acteurs publics des revendications et des solutions au long terme.
Enfin de manière globale, Ary Chalus insiste sur l’impérieuse nécessité de sortir des conflits et d’instaurer un dialogue social constant et renouvelé sur le territoire.
«La Guadeloupe a besoin de toutes ses forces vives : les forces patronales et les forces salariales qui constituent l’alliance guadeloupéenne, pour construire sereinement le pays ; car on ne développera pas la Guadeloupe sans dialogue social et sans respect du facteur humain. »
Le Président de Région continuera à œuvrer, dans un silence constructif, pour une modernisation des rapports entre le patronat et les travailleurs et en faveur d’un dialogue social renouvelé.
