Le chantier du Lycée de Port-Louis avance à grands pas

Les élus de la commission Travaux et des élus du nord Grande-Terre ont pu constater l'avancée rapide des travaux du futur lycée de Port-Louis, premier édifice classé « Haute qualité environnemental » (HQE) de l’archipel.


Le 30 avril, une délégation d’élus régionaux conduite par Bernadette MEVALET-TAUPE, du maire de Port-Louis, Jean BARFLEUR, du vice-président de la Communauté des communes du nord Grande-Terre, Sylvère ENODIG, et des techniciens de la Région ont visité le chantier du futur lycée de Port-Louis situé près de l'ancien site industriel de Beauport. Ils ont pu constater l'avancée rapide et la qualité des travaux de l'établissement qui accueillera au cours de l'année scolaire 2008-2009 plus de 1.250 élèves.

Ce lycée sera le premier édifice public "HQE" - haute qualité environnementale - du département puisque tout a été conçu pour sa bonne intégration dans le paysage et sa quasi autonomie en électricité et en eau. Une grande partie de sa toiture sera équipée de panneaux solaires, mais aussi de membranes photovoltaïques (nouveau procédé de production d’électricité) qui fournira en énergie l’ensemble du site y compris la climatisation. Celle-ci sera d’ailleurs limitée puisque les bâtiments ont été prévus pour profiter à plein des alizés. Les eaux de pluies seront quant à elles intégralement recyclées pour les eaux de toilette. Seule l’eau potable sera prélevée sur le réseau communal.

L’architecture intègre des charpentes métalliques légères comme celles de l’usine de Beauport près de laquelle le lycée est construit. Des bâtiments circulaires rappellent également les cuves de ce site industriel historique pour lequel des gros efforts sont prévus pour des aménagements paysagers.

Les travaux des salles d’enseignement général et les salles d’administration seront livrées en août 2008. les équipements de certaines classes spécialisées, le restaurant scolaire, le gymnase et l’internat seront terminés dans la foulée. L'établissement comprendra, outre une section d’enseignement général, des sections coiffure-esthétique, artistique, sciences médico-sociales, sanitaire et social, un pôle logistique Transport et un GRETA.

Le coût du projet se monte pour la Région à 45 millions d’euros.

En marge de cette visite, Madame MEVALET-TAUPE a remis leur diplôme de fin de stage à six ingénieurs haïtiens en formation dans de grandes entreprises du BTP du département. Ils rejoindront le ministère des Travaux d’Haïti afin de participer à la reconstruction de leur pays, forts de l’expérience acquise ici grâce à ce dispositif conçu dans le cadre de la politique de coopération mise en place par la Région Guadeloupe.