Suite aux nombreuses alertes reçues, le président du conseil régional Ary Chalus a rencontré, ce jeudi 25 mars 2021, l’ensemble des représentants des socio-professionnels de la pêche et de l’aquaculture afin de trouver des solutions palliatives à cette situation.
La réunion, organisée en trois temps, a été l’occasion de présenter : les dispositifs mis en place par la collectivité régionale à savoir les mesures du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) ainsi que les dispositifs régionaux ; d’échanger avec les professionnels et chefs d’entreprises de la pêche et de l’aquaculture ; leur faire des propositions pour améliorer leur situation et relancer leur activité.
Ces propositions sont au nombre de six :
- La création d’une cellule de concertation (MERCATO), regroupant l’ensemble des organismes ainsi que les représentants d’élus et les administratifs concernés de la Région. L’objectif étant de discuter en amont, et de façon collective, des problématiques prégnantes des filières pêche et aquaculture.
- L’installation effective de la coopérative d’avitaillement et la mise en place d’orientations stratégiques collectives (notamment l’achat groupé de carburant détaxé)
- La mise en oeuvre de la priorité 2 du plan de relance régional relative à l’aquaculture pour un montant de 6,1 M€
- La mise en oeuvre de l’Institut des métiers de la mer et du pôle afin d’améliorer l’offre de formation maritime
- La mise en place d’un dispositif régional spécifique de compensation des surcoûts pour les très petites entreprises à faible niveau de production et pour lesquelles la mesure relative au plan de compensation (PCS) du FEAMP n’est pas indiquée
- L’allocation d’une dotation exceptionnelle aux entreprises dont l’activité s’avère fortement impactée par la crise sanitaire actuelle
Étaient présents à la réunion :
- Le Comité régional des pêches et des élevages marins (CRPMEM) ;
- Le Syndicat des producteurs aquacoles (SYPAGUA) ;
- L’union des marins pêcheurs de la Guadeloupe (UMPG) ;
- La confédération générale du travail de la Guadeloupe (CGTG) ;
- La coopérative des îles de Guadeloupe (COOP-IG)
- Les chefs d’entreprises actives dans l’économie à savoir la pêche, l’aquaculture, l’aquaponie et les chantiers navals