Mercredi 15 juillet dernier, l'institut d'étude QUALISAT a présenté à l'Espace régional du Raizet, son "Baromètre de perception du tourisme par les Guadeloupéens". Ce sondage qualitatif commandé par le Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe, a porté sur quatre thématiques. Nous traiterons deux thèmes cette semaine, vous retrouverez les deux thèmes suivants dans notre newsletter de la semaine prochaine.
Sur la perception du tourisme.
Les sondés sont conscients du potentiel touristique de la Guadeloupe. Ils évoquent cinq thématiques fortes qui participent au rayonnement de la destination, à savoir : la nature, les infrastructures, les activités, la culture qui est pour eux un élément de différenciation par rapport aux autres îles de la Caraïbe et l'état d'esprit "en toute liberté" du tourisme en Guadeloupe. Le tourisme est perçu comme un secteur économique majeur en termes d'emplois direct et indirects (BTP, artisans...). Pour eux, la Guadeloupe est une destination "qui véhicule une part de rêve", notamment pour les touristes hexagonaux grâce à la diversité de ses paysages et à sa culture riche, mais les sondés notent un certain nombre de faiblesses dans notre destination :
- une qualité d'accueil encore perfectible
- une destination qui reste chère par rapport aux autres destinations de la Caraïbe
- la faiblesse des offres de services et d'animations en ligne
- une offre en hébergements vieillissante
Pour les Guadeloupéens interrogés, la crise sanitaire devrait pousser les décideurs à s'orienter vers "un tourisme plus raisonné et plus responsable. Il serait primordial de donner plus d'importance à la découverte de la culture et du patrimoine et de se détourner du superficiel comme le shopping etc.".
Sur la perception des touristes.
Outre le cliché "tongs, shorts, sac à dos", le Guadeloupéen définit le touriste par son origine (principalement en provenance de l'Hexagone) mais aussi par la faiblesse de son budget. Pour les sondés, les touristes viennent en Guadeloupe en famille profiter des richesses naturelles de l'archipel. Ils souhaitent que les touristes se tournent davantage vers la population et sortent des sentiers battus tels que présentés dans les guides touristiques. Ils sont conscients de la faiblesse de l'offre de la destination en termes d'équipements, d'infrastructures et de services pour attirer une clientèle touristique plus fortunée (et) en provenance d'autres pays que la France
