Ary Chalus salue les mesures annoncées par le Gouvernement contre les sargasses, faisant
suite au conseil des ministres du 27 avril dernier, et qui reprennent certaines de ses
propositions en vue de répondre aux besoins urgents des populations à court et long termes.
Ces mesures tiennent en partie compte des conclusions de la 4e CTAP (Conférence Territoriale de l’Action Publique) convoquée en urgence par le Président de Région le 3 avril dernier, à savoir :
- la nécessité de constituer un fonds d’accompagnement des actions déjà entreprises par la Région Guadeloupe qui soutient activement l’aide à l’acquisition de matériel de collecte des sargasses.
- la nécessité de renforcer la coopération régionale face aux problématiques communes liées aux sargasses ; point qu’il rappelait lors de son échange avec le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot, appelant alors à une solidarité nationale, à un
- véritable appel des consciences et à une coopération dans la Caraïbe sur ce phénomène qui résulte en partie du réchauffement climatique.
- Le déploiement d’un réseau de 24 capteurs fixes pour renforcer le dispositif de mesure des émanations de gaz des Sargasses en décomposition grâce à un financement de la Région et de l'État. (50/50)
Enfin le Président de Région se félicite de l’annonce d’une réunion à l’échelle nationale avec les assureurs afin d'identifier les meilleures solutions de prise en charge des dommages subis par les biens et les personnes.
C’est un combat engagé par Ary Chalus depuis 2014 en tant que Député-Maire, pour une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permettant d’accompagner les populations et les entreprises victimes des sargasses.
Pour le Président de Région, il faut désormais aller très vite dans la mise en oeuvre de ce plan, pour conjuguer les efforts et lutter efficacement contre ces sargasses. Il assure que la Collectivité régionale restera mobilisée sur le terrain et sur la recherche (mission sur la valorisation des sargasses confiée à Sarra GASPARD Docteur à l’université des Antilles) et entend prendre toute sa part notamment dans l’appel à projet qui sera lancé par l’ADEME, à hauteur d'1 M€, portant sur le ramassage et la valorisation des algues.
