Victorin Lurel demande le raccordement de l’abattoir du sud Basse-Terre au réseau d’eau potable de la CASBT pour permettre son exploitation

Le président de Région apprend que le syndicat mixte intercommunal de l’abattoir de la région de Basse-Terre (SMIARBT) a introduit un recours en référé devant le tribunal administratif du chef-lieu, pour lever les obstacles à l’ouverture de ladite structure nécessaire au développement de la filière viande dans cette partie de l’archipel.


Plus précisément, il s’agit d’enjoindre à la communauté d’agglomération du sud Basse-Terre (CASBT) de procéder à l’ouverture d’une vanne d’alimentation en eau afin de permettre au syndicat d’effectuer les tests de mise en service et de raccordement en eau potable de l’abattoir, qu’impliquait de fait la délivrance du permis de construire de cet équipement.

L’exécutif régional suivra évidemment avec une grande attention le sort qui sera réservé par la juridiction administrative à cette requête du syndicat mixte intercommunal et insiste sur la nécessité du raccordement au réseau de cet abattoir afin qu’il soit en capacité de fonctionner durablement dans l’intérêt des nombreux artisans bouchers de la zone.

Victorin Lurel rappelle que dès l’origine de ce projet qui répondait à une demande insistante des professionnels du secteur, la CASBT n’a eu de cesse de faire entrave à sa concrétisation et à sa mise en fonction.

Le président de Région rappelle que la structure, dont la construction a coûté plus de 7 M€ à la collectivité régionale, a été livré le 28 novembre 2012 et que depuis la communauté d’agglomération du sud Basse-Terre fait obstacle à sa mise en service en empêchant son raccordement au réseau d’alimentation en eau potable et d’assainissement. Une volonté manifeste de nuire à tout un secteur d’activité sur fond de règlement de compte politique qui conduit à cette situation de blocage devenue insupportable pour la profession.

 L’exécutif régional espère que le tribunal administratif de Basse-Terre dira le droit dans cette affaire, en même temps qu’il prend à témoin l’opinion sur le risque de dégagement d’office des fonds européens attachés à cette opération si l’abattoir du sud Basse-Terre ne fonctionne pas au plus tard le 31 décembre 2014.