La Région Guadeloupe a profité du passage dans le département du ministre de la Culture et de la communication, Frédéric MITTERRAND, pour lui présenter le projet du Mémorial ACTe. Le ministre s'est dit prêt à financer une étude qui permettra de formaliser le projet scientifique et culturel du centre caribéen d'expression et de mémoire de la traite et de l'esclavage.
C'est finalement à l'hôtel de ville de Pointe-à-Pitre et non sur le site de Darboussier que le ministre de la Culture et de la communication a pris connaissance ce vendredi 26 juin 2010, du projet de construction du Mémorial ACTe. Entouré de la 1ère vice-présidente de la collectivité régionale Josette BOREL LINCERTIN, du maire de la ville de Pointe-à-Pitre, Jacques BANGOU, de la député maire du Moule Gabrielle LOUIS CARABIN et du préfet de Région, Jacques FABRE, Frédéric MITTERRAND s'est montré particulièrement intéressé par la projection des films courts exposant l'esprit architectural du futur espace muséal consacré à la mémoire et à la traite négrière.
Le ministre de la Culture a d'ailleurs qualifié les architectes Mickaël MARTON, Fabien DORE, Jean-Michel MOCKA-CELESTINE et Pascal BERTHELOT, venus présenter leurs plans, « d'hyperdoués ». Il a ensuite noté la qualité du projet de scénographie du Centre, assuré par François CONFINO, talent largement reconnu dans ce domaine.
Frédéric MITTERRAND s'est ensuite penché sur le financement du Mémorial ACTe. Il s'est dit prêt à participer au financement d'une étude qui permettra de formaliser le projet scientifique et culturel de l'espace muséal, d'évaluer les coûts de fonctionnement de l'établissement et de proposer des partenariats pour assurer son financement.
Le lendemain, sous le haut patronage du ministre, la Région et la DRAC Guadeloupe ont paraphé la convention de partenariat en vue de la deuxième phase de restauration de la Grivelière, à l'habitation La Joséphine, à Saint-Claude. Celle-ci concerne la réhabilitation complète et à l'identique de la murisserie et du grand boucan (maison du géreur). Elle comprendra également la remise en état de la terrasse de séchage, des travaux au niveau des toilettes visiteurs, la mise en place d'un local énergie, d'un vestiaire pour le personnel, l'assainissement, l'adduction d'eau potable et tout le volet énergie (panneaux solaires, pico centrale hydro électrique). Les travaux sont estimés à 1,7M€, dont 630000€ financés par l'Etat.
Compte tenu de l'avancement des études, les travaux pourrait démarrer au mois d'octobre 2010 pour une durée de 18 mois environ. Un chantier école devrait être mis en place pour la restauration des cases des travailleurs, des cheminements piétons et du système hydraulique.
