Le président du conseil régional tient à faire connaître que dès qu’il a été informé de la décision de supprimer le deuxième Tep-scan prévu par le projet régional de santé de la Guadeloupe (P.R.S 2018-2023), il a exprimé son opposition ferme à la directrice générale de l’ARS. Le président du Conseil Régional a demandé immédiatement le retrait de cette modification (suppression du deuxième Tep-Scan) qui mettrait en cause le développement du cyclotron en Guadeloupe qui a accueilli 2 399 patients depuis juin 2018.
Le cyclotron et les Tep-scan sont des équipements indispensables de lutte contre le cancer.
C’est une priorité de la politique de santé publique pour la Guadeloupe. Cette décision arbitraire, la remise en cause d’une priorité de la Région Guadeloupe en matière de santé, démontre que la répartition des compétences entre la Région et l’État doit être « revisitée ».
L’organisation des compétences en matière de santé (les responsabilités du Conseil Régional sur le choix des équipements importants, la carte sanitaire…) sera au centre des préoccupations du prochain congrès des élus départementaux et régionaux de la Guadeloupe.
En tout état de cause, Ary Chalus président du Conseil Régional et Guy Losbar président du CIMGUA saisiront le ministre des solidarités et de la santé pour que le P.R.S assure à la population guadeloupéenne une égalité des chances face à la maladie du cancer.
Il s’agit de garantir la pérennité d’un cyclotron, fruit d’un investissement de 8,9 millions d’euros de la Région Guadeloupe, obtenu aux prix d’une longue lutte et résultant de la volonté commune des guadeloupéens.