La Région Guadeloupe lance le second appel à projets recherche collaboratifs 2018-2020

Ce mercredi 15 novembre 2017 à 10h, à l'Université des Antilles, dans l’amphithéâtre du nouveau bâtiment de recherche, se tiendra la réunion de lancement du second appel à projets recherche collaboratifs.


À l’ordre du jour :

  • les observations du comité scientifique suite au 1er appel à projets du 13 juin 2017,
  • les recommandations génériques de ce dernier suite à la revue des projets retenus,
  • les règles du nouvel appel à projets.

Les exposés se clôtureront par une session de questions/réponses.

Cette présentation s'inscrit dans la suite de la revue des projets retenus, les 26 et 27 octobre derniers à l'Université des Antilles, à l'issue du 1er appel à projets.

À travers la procédure d'appel à projets mise en place par la Collectivité régionale, il s'agit de procéder à une allocation pertinente des Fonds européens, au profit d'une recherche de qualité, ancrée dans les problématiques du territoire.

Pour exemple, les 7 projets retenus, pour un montant total de 8,7 millions d’€ sur le PO FEDER-FSE 2014-2020 , lors du 1er appel à projets sont les suivants :

1. Actes Appli : coordinateur Université des Antilles
L’objectif du projet est de proposer aux populations Guadeloupéennes des activités physiques adaptées à leurs pathologies/niveau de pratique/condition physique et à leur environnement, soit le milieu tropical. Les populations cibles sont les sportifs de haut niveau (judoka, épéiste, triathlète) et les patients porteurs du trait drépanocytaire.

2. Agroecodiv : coordinateur INRA
Le projet a pour objectif de concevoir de façon innovante et dans une démarche agroécologique, des systèmes de production agricoles performants et résilients pour les territoires de Guadeloupe. Les efforts de recherche porteront sur des agrosystèmes inscrits dans une rupture agroécologique, et en particulier les petites exploitations familiales dans
lesquelles les ateliers d’élevage et de culture sont juxtaposés ou insuffisamment intégrés.

3. C3AF : coordinateur Université des Antilles
L’objet du projet est d’étudier, à l’échelle du territoire, les effets du changement climatique, de l’évolution du climat et de l’état de la mer, sur le littoral et la ressource en eau. Il comprend également un volet dédié à l’information et à la sensibilisation. À cet, effet, il se propose de développer des outils de modélisation, de compréhension, de prévention et de
mitigation des évènements.

4. CAVALBIO : coordinateur CIRAD
L’objectif du projet est de contribuer au développement d’une agriculture durable en Guadeloupe, et plus largement dans les Antilles Françaises. Par la mise en oeuvre de recherches cognitives et méthodologiques, il contribuera à l’émergence de solutions variétales adaptées aux principales contraintes des filières ignames et agrumes.

5. Drépa Force : coordinateur INSERM
Le projet vise à apporter un éclairage nouveau sur le phénomène de vaso occlusion, par une meilleure compréhension de ce dernier, via le recours à la microscopie de Force Atomique. L’obtention de ces données devrait permettre d’identifier les récepteurs à cibler lors du traitement thérapeutique. Les travaux devraient contribuer à mieux expliciter le mode
d’action de l’hydroxyurée, unique médicament utilisé à ce jour.

6. MALIN : coordinateur CIRAD
Le projet a pour objectif principal d’améliorer le contrôle des maladies infectieuses humaines, animales et végétales en Guadeloupe et dans l’ensemble de la Caraïbe en fédérant les institutions guadeloupéennes mobilisées en infectiologie autour de questions transversales  et d’approches communes. A l’horizon 2020, le projet ambitionne de faire de la Guadeloupe la référence à l’échelle du bassin caribéen, autour du concept «une île, une région, une santé».

7. RIVAGE : coordinateur CIRAD
Son objectif est de mettre en place un dispositif d’évaluation et d’accompagnement des innovations en agriculture, pour améliorer la qualité du milieu et des produits agricoles, permettant à l’agriculture d’amorcer sa transition écologique et d’intervenir efficacement dans la gestion de l’environnement compte tenu des enjeux locaux.