Réaction de l'exécutif régional face aux propos odieux de Nadine MORANO proclamant que la France est un pays de race blanche

Le président de Région tient à réagir avec la plus grande fermeté aux propos tenus par la députée européenne Nadine MORANO, par ailleurs ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, au détour desquels l’élue des Républicains a proclamé que la France était « un pays de race blanche ».


L’exécutif régional et ancien ministre ne peut tolérer un tel dérapage de la part d’une personnalité politique ayant occupé des responsabilités gouvernementales et invite Mme MORANO à regarder la France telle qu’elle est, riche de sa diversité et de ses métissages.

Le président de la collectivité régionale partage l’indignation de la communauté antillaise de l’hexagone, des compatriotes français des outre-mer et de tous les français attachés aux valeurs de la République qui apparemment ne sont pas reconnus par le logiciel archaïque de colorimétrie de Nadine MORANO.

Le président de Région rappelle qu’il a été à l’origine par le passé d’une démarche qui devait conduire à la suppression du mot « race » de la Constitution française, au motif, entre autre, que ce mot a toujours servi de support au discours qui prélude à l’extermination des peuples.

« Homme de couleur » et représentant de la Nation, l’exécutif régional demeure aujourd’hui encore et plus que jamais choqué par ce terme, qui résonne comme une  invitation à la multiplication des discriminations, discours xénophobe voire agressions dues à la couleur de la peau et/ou à la religion.

A l’heure où la « peur de l’autre » et l’assimilation « musulman/islamistes » ou et autres discours à connotation raciste se répandent dangereusement,  la République doit rappeler ses principes fondamentaux  à vocation universelle inscrits notamment à l’article 1 de la Constitution et le principe irréfragable d’égalité de tous les êtres humains.