En présence de José Gaddarkhan, président de la fédération régionale du bâtiment et des travaux publics de la Guadeloupe (FRBTPG), Ary Chalus, le président de Région se rendra mardi 19 mai à 9 heures pour constater l’avancée des travaux du passage souterrain à gabarit réduit (PSGR) au rondpoint de Perrin aux Abymes. Il s’agit de l’un des chantiers emblématiques de la collectivité qui témoigne de la volonté de la Région de respecter ses engagements et d’apporter son soutien au secteur du BTP à travers la commande publique.
Comme à beaucoup de chantiers en Guadeloupe l’état d’urgence sanitaire a imposé pendant la période de confinement, un temps d’inactivité au chantier. L’opération a donc été suspendue le 17 mars pour reprendre le 27 avril dans le respect des préconisations de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux public (OPPBTP) et après la revue d’inspection commune organisée par la maitrise d’oeuvre et le référent COVID de la Région. Ainsi ont notamment été passées en revue, la réorganisation de la base vie, la mise en oeuvre effective des gestes barrières, la nomination d’un référent Covid de l’entreprise etc...
Les travaux de réalisation de chaussée et de pose d’assainissement de voierie vont devoir se poursuivre encore en mai et juin 2020 après la percée des terrassements (sous le pont), puis les travaux d’isolation phonique vont s’enclencher. Interviendront ensuite, les autres opérateurs pour ce qui concerne les équipements de sécurité, la signalisation et l’éclairage public.
Le PSGR est un type ouvrage d’art relativement innovant car c’est la première fois que l’on réalise en Guadeloupe un pont selon cette technique dit à la taupe. Compte tenu de l’environnement géographique des travaux et des niveaux de trafic, le maintien des circulations, s’est tout naturellement imposé au chantier et des déviations ponctuelles séquencées de zones de travaux ont dû être mises en oeuvre pour sécuriser les personnels et les usagers.
Sur un montant total de travaux de 9 millions d’euros (avant crise sanitaire), la région a déjà payé 6 millions aux différents opérateurs intervenant sur le chantier. Cet aménagement s’inscrit dans le nouveau quartier des Abymes qui verra le jour autour du CHU.
