SANTÉ-CYCLOTRON| Le président de Région obtient des garanties de la directrice de l’ARS pour le 2ème TepScan

Le président de Région Ary Chalus s’est longuement entretenu ce mardi 20 octobre 2020, avec Valérie Denux, la directrice générale de l’ARS de Guadeloupe, en présence du premier vice-président du conseil régional Guy Losbar, président du CIMGUA et de la 2ème vice-présidente Marie-Luce Penchard.


Sur la suppression évoquée du second TepScan, après la révision du Schéma régional de santé opérée par arrêté modificatif du 4 avril 2020, la directrice générale de l’ARS a indiqué qu’il ne s’agit aucunement d’une suppression mais de la suspension de cet investissement.

Pour lever toute ambiguïté, Mme Valérie Denux s’est engagée à réinscrire à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la conférence de santé et de l’autonomie, le rétablissement du second TepScan, qui devra figurer au tableau portant bilan quantifié de l’offre de soins.

Le président de Région Ary Chalus se félicite de l’obtention de cette garantie et assure aux Guadeloupéens de son implication totale sur ce dossier. C’est en cela qu’avec le Président du CIMGUA, l’exécutif régional a insisté sur les difficultés financières actuelles du Cyclotron, et demandé le concours de l’ARS pour mettre en place une solution de simplification des relations financières entre le CHU, le CIMGUA et la CGSS.

Ary Chalus se réjouit par ailleurs que s’agissant de la question du déploiement de la télé-médecine, la directrice générale de l’ARS partage la volonté de la Région Guadeloupe d’implanter un équipement de télé-médecine ou de télé-échographie robotisée dans les îles des Saintes et de La Désirade, à l’image de ce qui s’est fait à Marie-Galante.

Il s’agit d’améliorer l’accès aux soins et de diminuer les évacuations sanitaires, par le recours à des télé-consultations ou à de la télé-expertise en lien avec le CHU de Pointe-à-Pitre, le CHBT ou le cas échéant avec d’autres établissements sanitaires, pour des prises en charge médicales larges (cardiaques, gynécologiques, abdominales, vasculaires...).

Enfin, le président du conseil régional a informé la directrice générale de l’ARS de sa volonté d’organiser avant la fin de l’année avec le Département et les Parlementaires, un Congrès sur les questions de santé. Il s’agira de réfléchir à l’application du principe de subsidiarité, c’est-à-dire la répartition des compétences entre le niveau national et local quand ce dernier est plus à même de les exercer.