« TERRITOIRES D’INDUSTRIE » La Guadeloupe retenue à travers la zone industrielle et commerciale de Jarry à Baie-Mahault

Le Président de Région Ary Chalus se félicite que parmi les 124 territoires d’industrie que lance le Gouvernement, la Guadeloupe a été retenue à travers la zone industrielle et commerciale de Jarry à Baie-Mahault.


Comme évoqué lors de la réunion du 15 novembre 2018, « Rencontre avec les socioprofessionnels » au CWTC de Baie-Mahault, en présence de l’ensemble des acteurs publics, de la Région, le Département, Cap Excellence et la ville, il s’agira maintenant de traiter de la gouvernance de ces territoires pour définir les modalités d’accompagnement qui consisteront essentiellement à la mise à disposition de l’expertise des services de l’État et de mesures fiscales et de financement.

« Pour développer l'attractivité de ces zones souvent éloignées des grandes villes et qui concentrent 50% des emplois industriels français, l'État va consacrer une enveloppe de quelque 1,3 milliard d'euros. Le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le 20 septembre 2018 des mesures de soutien à l’industrie du futur. Parmi les quatre grands axes de ce plan figure une démarche très attendue en faveur des « territoires d’industrie ». Une centaine de territoires à forte composante industrielle seront accompagnés.

Une initiative qui répond à l’élaboration d’un « pacte productif entre territoires et entreprises ». Dans le cadre d’un  déplacement à Vélizy-Villacoublay, le Premier ministre a décliné la nouvelle stratégie française de soutien à la transformation numérique des entreprises et à l’émergence de l’industrie du futur. Dans un diagnostic précis des faiblesses de l’industrie française et de son « talon d’Achille de la compétitivité hors-coût », il a souhaité donner « envie aux patrons d’investir pour produire en France», afin d’innover et développer de nouveau produits ou procédés.

Aux côtés de mesures fiscales (suramortissement), de prêts aux PME, d’investissements annoncés dans les plateformes numériques de filières, le Premier ministre a surtout souhaité donner une dimension très territoriale à cette transformation/redynamisation de notre socle industriel. C’est un point très positif et une rupture avec les approches classiques très « top-down ». Le gouvernement souhaite ainsi identifier et mobiliser une centaine de territoires industriels, plutôt situés dans des agglomérations de taille moyenne ou des bassins ruraux où le poids de l’industrie est déterminant, afin de leur offrir un accompagnement sur-mesure et répondre à leurs besoins (infrastructures, compétences…).

« C’est pourquoi nous entendons mieux mobiliser et articuler tous les leviers de l’action publique sur les bassins d’emplois industriels. Ces leviers, c’est par exemple le très haut débit, pour qu’il irrigue bien toutes les zones industrielles prioritaires. Ce sont les moyens du Grand plan d’investissement, comme le dispositif des « Territoires d’innovation de grande ambition », que nous souhaitons recentrer vers un nombre limité de priorités, dont les territoires industriels.

C’est le Plan d’investissement dans les compétences, que nous allons mobiliser à des endroits ou dans des métiers très précis. Le Premier ministre a défini la méthode : « D’ici fin novembre, en lien étroit avec les collectivités concernées, au premier rang desquelles les Régions et les intercommunalités, une centaine de « Territoires d’industrie », qui pourront concentrer nos moyens et nos énergies. »*

*article Lefigaro.fr