Avec le souci partagé de permettre, sans délais, le démarrage de la campagne sucrière
2017, et après plusieurs semaines de dialogue avec l’ensemble des parties prenantes (élus,
planteurs et industriels), le Préfet de la Région Guadeloupe, Jacques Billant, le Député et
Président du Conseil régional, Ary Chalus, et la Présidente du Conseil départemental,
Josette Borel-Lincertin, ont procédé ce lundi à la signature d’une nouvelle Convention
prolongeant les engagements signés en 2012 et fixant les modalités de soutien de l’État et
des collectivités territoriales à l’usine sucrière et à la filière canne de Marie-Galante.
Cette convention, en prévoyant le versement rapide des aides publiques de l’État et de la Région à la SA SRMG (Sucreries et Rhumeries de Marie-Galante), permet le lancement de la récolte sucrière et, au-delà, la pérennisation de la filière canne et de ses nombreux emplois à Marie-Galante.
Regrettant l’absence de la Présidente de la Communauté des communes et des maires de Marie-Galante à la réunion qui s’est tenue ce lundi à l’Espace régional du Raizet, le Préfet, le Président de Région et la Présidente du Conseil départemental ont rappelé qu’ils ont veillé, tout au long de ces dernières semaines, à écouter l’ensemble des parties prenantes de ce dossier et qu’ils ont mis tout en oeuvre afin de rapprocher les points de vue.
Ils ont également rappelé que l’ensemble des signataires de la précédente convention de 2012 - et en particulier l’État, la Région, le Département et la Communauté des communes - se sont engagés à soutenir le projet de central thermique de cogénération adossée à l’usine sucrière et dimensionnée aux exigences de sa modernisation et, en particulier, à sa mise
aux normes environnementales.Depuis 2012, cet engagement a été plusieurs fois renouvelé.
État, Région et Département réaffirment qu’il n’y a aucune incompatibilité entre le projet d’avenir de l’usine sucrière de Marie-Galante et la démarche « Marie- Galante, île durable » qu’ont choisis les élus de Marie-Galante. Ils souhaitent que les discussions se poursuivent au niveau local afin de rechercher les voies et les moyens de réduire au maximum la biomasse importée, nécessaire au fonctionnement de la centrale thermique, conformément aux termes de la nouvelle convention signée ce lundi.