C’est dans les locaux du Real Club Náutico de Arrecife que se déroulera la remise des prix de cette première étape. Pour cette édition 2015, les coureurs de la Mini Transat îles de Guadeloupe ont bénéficié de conditions presque idéales entre Douarnenez et Lanzarote, ce qui explique en grande partie le sentiment de satisfaction générale qui régnait chez les coureurs… mais pas seulement.
Cela fait maintenant une petite semaine que les solitaires de la Mini Transat îles de Guadeloupe sont arrivés, pour la plupart aprés 8 jours de mer. Les coureurs ont commencé à prendre leurs habitudes, repéré quelques sites stratégiques tant pour leurs activités sportives (essentiellement nautiques) que pour passer un bon moment ensemble dans la soirée.
Douarnenez, le point d’ancrage
L’association Douarnenez Courses, forte de son savoir-faire, a su mettre les petits plats dans les grands pour faire que cette première étape soit une véritable réussite.
Comme en 2013, l’accueil des coureurs à Douarnenez en a séduit plus d’un. L’intervention quotidienne des 300 bénévoles au service de l’organisation confère toujours un caractère particulier aux événements de la cité Penn Sardinn. L’écrin du Port Rhu donne un caractère intimiste au regroupement de la flotte. Le village en bord de quai entièrement sonorisé, les nombreux stands et animations qui ont jalonné la semaine de préparation, et ce dans un climat bon enfant propre à Douarnenez, tout cet ensemble a contribué largement à la réussite de cette semaine de préparation.
Le point d’orgue en fut bien évidemment le départ, commenté en direct sur France Ô en présence de deux illustres anciens de la Mini Transat, Jean-Luc Ven Den Heede et Michel Desjoyeaux : un temps idéal, une lumière parfaite, tout a contribué à faire de ce départ un moment unique dont beaucoup, coureurs comme spectateurs, garderont un souvenir ému.
Une étape qui déroule et qui roule
Outre les conditions de glisse rencontrées le long des côtes du Portugal, les Ministes ont pu compter cette année sur un dispositif renforcé des bateaux accompagnateurs, permettant un meilleur suivi de la course. En outre, la présence au sein de la flotte du PSP Flamant, le patrouilleur de la Marine nationale, a permis de donner régulièrement des nouvelles de la mer, « en direct », photos et commentaires à l’appui. Un dispositif largement apprécié par les coureurs, leurs partenaires et leurs familles. Ces conditions météo exceptionnelles ont permis une descente express et un nombre limité d’abandons puisque seuls huit coureurs ne seront pas présents au départ de cette deuxième étape. Des conditions de sécurité renforcées, un soin particulier accordé à la constitution des bateaux accompagnateurs, l’intervention de haute compétence de l’équipage du PSP Flamant ont permis un déroulé d’étape proche de l’idéal.
Lanzarote, les Canaries par excellence
En arrivant dans la toute nouvelle marina Lanzarote, les solitaires ont pu découvrir ce dont était capable l’équipe réunie autour de la famille Calero pour faire de cette escale, un rendez-vous inoubliable. Deux pontons spécialement dédiés aux Minis, toutes les commodités, des douches au Wi-Fi, d’une marina moderne à portée de main… et surtout un site qui vit jour et nuit grâce aux nombreux commerces, aux bars et aux espaces festifs qui jalonnent les quais.
Par ailleurs, les nombreux partenariats noués sur l’île de Lanzarote auront permis aux coureurs de prendre leurs marques, de découvrir les meilleurs spots nautiques, de s’adonner à la pratique du kite, du windsurf ou du stand up paddle, selon affinités. Lanzarote tient à son image sportive et fait tout son possible pour la cultiver. A ce titre, les navigateurs de la Mini Transat îles de Guadeloupe en sont les parfaits ambassadeurs.
Médias, réseaux sociaux, l’explosion
Plus 150% de retombées presse, plus de 13 000 followers sur Facebook, la Mini Transat îles de Guadeloupe a acquis cette année une nouvelle dimension. Les nombreux partenariats médias, la qualité et la régularité des informations ont introduit un intérêt grandissant de la presse tant française qu’étrangère, généraliste que spécialisée. A côté d’un circuit professionnel qui tend parfois à s’aseptiser sous les fourches caudines du politiquement correct, la fraicheur de ton de la Mini Transat îles de Guadeloupe, la dimension profondément humaine de l’événement, trouvent des relais évidents auprès des journalistes.
Un caractère original, une course qui n’oublie pas ses racines, une organisation qui a su faire l’analyse de ses points forts et de ce qui restait à travailler pour cette deuxième édition, plus le petit doigt de la chance nécessaire à la réussite, cette première étape a placé la Mini Transat îles de Guadeloupe sous les meilleurs auspices. Il reste maintenant presque 2 800 milles pour transformer l’essai.
Bertrand Nardin (Président de Douarnenez Courses)
« Il faut bien l’avouer, actuellement, je suis un organisateur heureux. D’une part parce que l’étape s’est révélée très belle pour les coureurs. Je pense aussi à ces instants du départ, ce grand moment pour les nombreux spectateurs venus à Douarnenez, retransmis en direct sur les antennes de France Ô. L’accueil à Lanzarote est vraiment exceptionnel, l’équipe fonctionne bien qu’il s’agisse de la logistique, du sportif ou de la communication. Il nous reste à faire que la deuxième étape soit de la même veine. » Source: Newsletter de la Mini Transat - les îles de Guadeloupe