Ce sondage qualitatif, commandé par le Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe, a porté sur cinq thématiques. Nous en avons restitué deux d'entre elles la semaine dernière, traitant de la "perception du tourisme" et de la "perception des touristes". Cette semaine, nous traitons des trois autres thèmes du Baromètre : "l'accueil des touristes", "les expériences touristiques" et "la croisière".
Sur l'accueil des touristes, les Guadeloupéens sondés "penchent pour une réouverture de la destination sous certaines conditions" en raison des risques sanitaires encore présents. Toutefois, ils reconnaissent que le risque économique est aussi très important pour ce qui touche à la sauvegarde des entreprises et des emplois. Les sondés pensent qu'il faudra désormais apprendre à vivre avec le virus et mieux respecter les gestes barrières.
Sur les expériences touristiques : les Guadeloupéens sondés révèlent vivre des expériences touristiques hors de Guadeloupe. Pour eux, "l'empathie et la disponibilité de la population ou du personnel ne sont pas la norme en Guadeloupe". Cependant, la crise sanitaire du COVID-19 les incite à remanier leurs projets de départs et rester "à profiter des richesses de la Guadeloupe" ou à rester travailler, reportant en 2021 leurs projets de départs en vacances hors de Guadeloupe.
Sur la croisière : sans surprise, l'image de la croisière a été fortement impactée par la crise sanitaire. Les sondés associent à la croisière les vocables "confinement, contamination, promiscuité, rapatriements, bateaux refusés...". Hors contexte de crise sanitaire, la croisière garde néanmoins une image positive pour son offre all inclusive permettant la détente, le confort, la découverte de plusieurs destinations. Mais bien que friands de croisière, les Guadeloupéens déplorent le coût final relativement élevé du séjour "tout est mis en place pour nous faire consommer", le gaspillage alimentaire, les escales trop courtes ... Les sondés restent dubitatifs quant à la reprise de la croisière en Guadeloupe dès la saison prochaine. Ils jugent "le climat sanitaire encore peu rassurant". Pour eux, il ne pourrait y avoir de reprise de la croisière qu'à cinq conditions : "le sérieux des compagnies maritimes quant à la gestion d'une crise ; les prix plus élevés pour éviter la surfréquentation ; l'évolution contenue du COVID-19 au niveau mondial ; l'application de mesures de précaution à bord et une importante communication de réassurance".
