Afin de présenter l’édition 2017 des chiffres clés des déchets de la Guadeloupe, le Président de Région organise, en partenariat avec le Département, la DEAL et l’ADEME, un séminaire de restitution qui aura lieu lundi 23 octobre 2017 de 9h à 12h30 à l’Hôtel de Région à Basse-Terre.
L’observatoire présentera les tendances détaillées pour l’année 2016, les coûts liés à la gestion des déchets, les premiers résultats d’une étude sur les déchets d’activité économique et la situation de l’emploi dans le domaine des déchets.
L’Observatoire des Déchets de la Guadeloupe, créé à l’initiative de la Région, du Département, de la DEAL et de l’ADEME, édite annuellement un état détaillé de la gestion des déchets dans notre archipel.
Cette édition sera également l'occasion de lancer officiellement l'élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets de la Guadeloupe.
En 2017, les efforts consacrés à une meilleure gestion des déchets par les collectivités et entreprises de la Guadeloupe sont perceptibles.
En moins d’une dizaine d’années, la Guadeloupe a fermé l’ensemble de ses décharges et dispose aujourd’hui de deux centres d’enfouissement aux normes. Elle a stabilisé sa production globale de déchets à environ 925 kg de déchets par an et par habitant (hors déchets du BTP).
En outre, 85,5% de sa population peut aujourd’hui faire le tri des emballages et un peu plus d’un quart des Guadeloupéens dispose d’un service de tri sélectif en porte à porte.
Toutefois, l’équipement du territoire n’est pas encore terminé.
Les déchèteries sont au nombre de 9 mais font encore défaut à certains endroits. Par ailleurs, en termes économiques, les déchets en Guadeloupe représentent 16 filières structurées et opérationnelles, qui emploient 914 personnes. Grâce à ces filières, 121 000 tonnes de matériaux ont été recyclées ou valorisées en 2016, ce qui représente près d’un tiers des déchets produits en Guadeloupe. Ce taux affiche une progression de 6% par rapport à 2015.
Les coûts de collecte et traitement des déchets demeurent néanmoins très élevés (+65% par rapport à l’hexagone) mais restent inférieurs aux coûts médians constatés dans les Outre-Mer.
