Terre à la biodiversité exceptionnelle, la Guadeloupe a accueilli en octobre 2014 la 2e conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique, dans le cadre de « 2014, année internationale des petits Etats Insulaires en Développement » décrété par l’ONU. La collectivité régionale a co-organisé cet évènement majeur, d’importance pour notre territoire.
La Guadeloupe est une réserve de biosphère de 69 707 hectares (label UNESCO) depuis 1992. Elle fait partie des 25 zones présentant l’un des taux de diversité biologique les plus importants au monde. Notre archipel est l’une des 631 zones aux riches écosystèmes gérés de façon modèle dans le monde, selon l’UNESCO.
Aussi, protéger ce patrimoine naturel d’eception est un enjeu local majeur, que la collectivité régionale est attachée à relever. Aussi, elle a présenté la candidature de la Guadeloupe pour l’organisation de la 2e conférence sur la biodiversité et le changement climatique et obtenu gain de cause.
Cette manifestation internationale qui s’est tenue du 22 au 25 octobre avait pour but de mieux faire prendre en compte les problématiques de la conservation de la biodiversité et de la gestion des écosystèmes des zones insulaires dans le cadre du changement climatique en cours, notamment par la Commission européenne.
Cinq ateliers
Plus de 200 participants ont échangé et collaboré dans le cadre de cinq ateliers :
- développer la résilience : encourager l’adaptation au changement climatique, accroître la résilience
- et diminuer la vulnérabilité et les modèles énergétiques.
- faire face à la perte de biodiversité :combattre les espèce invasives, promouvoir la conservation, l’utilisation durable et la restau- ration de la biodiversité, et développer des poli- tiques intégrées
- développer les économies bleue et verte : concevoir des partenariats pour le plus grand domaine maritime du monde; reconnaitre l’importance du rôle de la biodiversité et valoriser les services fournis par les écosystèmes
- faire avancer la recherche en capitalisant sur des solutions naturelles innovantes : définir des nouveaux challenges et identifier des opportunités pour développer, utiliser promou- voir des solutions naturelles et des actions inno- vantes ainsi que le développement de modèles.
- améliorer la gouvernance et le développement de nouveaux mécanismes financiers plus efficaces et efficients ; futur de BEST.
« Rassembler ce qui est épar, créer les conditions du compromis pour parvenir à la synthèse la plus juste et acceptable par le plus grand nombre à défaut de faire l’unnanimité était l’enjeu de cette conférence et je crois pouvoir dire que nous avons atteint, ici, en Guadeloupe, cet objectif ».
Victorin Lurel, le président de Région, extrait de son discours prononcé dans le cadre de cette conférence.
Des visites ont également été organisées :
- Randonnée palmée dans le Grand Cul de Sac Marin
- Route de la Traversée : découverte de la biodiversité, la culture et l’histoire
- Découverte du Grand Étang et des Chutes du Carbet
- Visite de la Vallée de la Grande Rivière et de l’habitation La Grivelière
- Visite de la Réserve Naturelle Nationale terrestre et marine des Ilets de Petite Terre
- Découverte des écosystèmes littoraux et rétro-littoraux
- Découverte de la biodiversité marine en Côte-sous-le-vent
- La Soufrière : flore, faune et volcanisme.
Une co-organisation
Dans le cadre de cette conférence, avaient fait le déplacement Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie de la France et George Pau-Langevin, ministre des Outre-Mer, mais aussi Dr. Orlando Smith, premier ministre du gouvernement des Iles Vierges Britanniques. Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, a présidé la plénière introductive.
La Région Guadeloupe a organisé cette conférence conjointement avec :
- le secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
- la Commission Européenne
- le gouvernement des Iles Vierges Britanniques
- l’Association des Pays et Territoires d’Outre-mer (OCTA)
- l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).