Tournage du film « Le gang des antillais », en Guadeloupe

Dans le cadre de sa politique de développement de la production audiovisuelle et cinématographique, la Région Guadeloupe encourage l’accueil sur son territoire de tournages de productions nationales et internationales. Ces projets contribuent à valoriser l’attractivité touristique du territoire, tout en développant une activité économique et des emplois dans le secteur.


La collectivité régionale a pour ambition de faire de la culture un des axes forts du développement économique et touristique de la Guadeloupe. Dans ce cadre, la collectivité soutient les réalisateurs, producteurs et artistes du monde cinématographique. Après le tournage de la série "Death in Paradise", à Deshaies, la Région accueille les équipes du tournage "Gang des Antillais", à Pointe-Noire.

 

La collectivité régionale accompagne ce projet depuis sa phase d'écriture sous son ancien titre " Le mur du silence"( depuis 2007) par le biais des aides à l'écriture, au développement et à la production. C'est le projet le plus soutenu en termes d'aides régionales accordées à un projet cinématographique, en France.

 

Le tournage du film qui a débuté le 28 septembre à Toulouse débarque à Pointe-à-Pitre le 2 novembre pour 5 jours. Ce film est soutenu par la Région Guadeloupe.

Djédjé Apali, Eriq Ebouaney, Adama Niane, Vincent Vermignon, Mathieu Kassovitz, Romane Bohringer, Djibril Pavade, Lucien Jean-Baptiste, Jocelyne Beroard, Julien Courbey font partie du casting du nouveau long-métrage du guadeloupéen.

L’Histoire : “Le gang des Antillais” est librement inspiré du récit autobiographique du martiniquais Loïc Léry.

Jimmy (Léry) est un jeune Antillais venu en métropole avec la vague migratoire organisée par le BUMIDOM (Bureau des Migration des Département d’Outre-Mer). Il est plein d’illusions, l’esprit empli des rêves parisiens qui ont bercé son enfance.

Le rêve tourne court face à la dure réalité des années 70. Jimmy quitte très tôt l’école et a un enfant avec une jeune fille blanche qui les abandonne peu après. Jimmy galère, court les petits boulots, vit la discrimination. Son ami Politik, l’invite à rejoindre sa lutte, l’initie au braquage de bureaux de postes. Jimmy ne sera pas le négrillon de la Nation comme le furent ses ancêtres. Il trouve rapidement sa place au sein de la bande, renforce sa cohésion. Contre le système et contre les humiliations. Avec insolence et colère ils enchaînent les braquages et deviennent le Gang des Antillais qui défraie la chronique judiciaire.

Jusqu’au braquage de trop. Trahis par l’un d’entre eux, ils écopent de lourdes peines de prison. Jimmy incarcéré, asocial et violent ; c’est là pourtant qu’il brise le mur du silence en décidant d’écrire son histoire. Jean-Claude Barny déjà connu pour la réalisation de Tropiques amers et Neg Maron vient de terminer le téléfilm Rose et le soldat qui sera bientôt en diffusion sur France 2.

Tournage du film, à Toulouse