Le président de Région a participé à la réunion avec le premier ministre, le ministre de l’économie, la
ministre du travail et les présidents des régions de France. Un peu plus tôt, le président s’était
entretenu avec la ministre de l’Outre-Mer.
Au cours de ces entretiens et échanges, le président de la Région-Guadeloupe a réaffirmé l’impérative nécessité de coordonner les actions de la puissance publique pour limiter le risque d’une crise financière et économique qui s’ajouterait à la crise sanitaire.
L’objectif, à court terme est avant tout de passer le cap difficile dû au ralentissement brutal de l’activité suite aux mesures de confinement qui s’appliquent dorénavant sur l’ensemble du territoire français. Le président a pris acte des décisions qui seront prises demain en conseil des ministres. Il est prévu une intervention conséquente de l’État qui sera abondée par les Régions et un assouplissement des règles liées aux obligations fiscales et sociales des entreprises. Le président salue la reconnaissance par l’État et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure, notamment pour assouplir la gestion des marchés publics. Il se félicite aussi de la suspension des contrats Cahors pour redonner des marges de manoeuvre aux principales collectivités territoriales.
Il sera très attentif au contenu du projet de loi de finances rectificatif qui, entre autres, proposera dès demain, une garantie de l’état de 300 Mds € pour sécuriser les entreprises auprès des institutions de crédit.
À l’instar de la situation italienne le président de région a réitéré son souhait que l’activité économique se poursuivre dans toute la mesure du possible ; l’économie peut et doit continuer à fonctionner mais en garantissant impérativement la sécurité sanitaire des personnes.
Il a attiré l’attention du gouvernement sur la mise en place d’une organisation particulière afin que le chantier du CHU, qui ne peut souffrir de retard pour des raisons évidentes suite à l’incendie du l’ancien CHU, puisse se poursuive.
Enfin, concernant la situation spécifique de la Guadeloupe et de l’Outre-Mer, le président de la Région-Guadeloupe souhaite une plus grande réactivité des dispositifs d’accompagnement, pour répondre efficacement aux très petites entreprises, ultra-majoritaire en outre-mer qui ne survivraient pas au-delà de deux à trois semaines sans chiffre d’affaire.
La Région Guadeloupe s’inscrit dans ce partenariat avec l’État pour veiller à l’adaptation du plan au territoire. La collectivité régionale se tient à la disposition des représentants des entreprises pour, sans délai, engager un plan de sauvegarde de l’emploi et de l’activité dans notre archipel.